La compassion est une vérité qui nous ouvre à la réalité de qui nous sommes. C’est un état de grâce, qui nous envahit, comme un présent sacré d’une dimension qui nous dépasse et nous relie.
Elle ne se commande pas, elle ne se fabrique pas, elle s’impose à notre coeur. Et lorsqu’elle est là, elle nous réconcilie avec tout, et nous guérit de nos blessures.
La compassion, c’est la reconnaissance de la souffrance de celui qui souffre, y compris – et surtout – de celui qui souffre de faire souffrir et qui n’a pas conscience d’en souffrir…
Cette reconnaissance de la souffrance balaye d’un souffle toute culpabilité, toute culpabilisation… et met fin à la souffrance elle-même.
S‘ouvrir à la compassion qui est tout le temps là, pour tout le monde, se laisser aller à la ressentir… c’est s’incliner, c’est baisser la garde… et s’ouvrir.