Accepter la réalité telle qu’elle est

Les processus à l’œuvre dans les constellations systémiques pourraient se résumer en l’acceptation de la totalité de la réalité telle qu’elle est.

Accepter nos ancêtres, tous nos ancêtres.

Accepter nos ancêtres, tels qu’ils sont, dans la totalité de leurs expériences.

Accepter notre place, la totalité de notre place.

Accepter notre vie, la totalité de notre vie.

Accepter toutes nos expériences, dans leur totalité.

Accepter ce que nous sommes, dans notre totalité.

Accepter.

C’est ce processus d’acceptation qui conduit chaque représentant à la résolution, qui est une résorption du conflit, du traumatisme, du manque, des projections et des identifications.

Accepter la totalité de l’expérience c’est résorber.

Résorber l’autre en soi.

Résorber soi en l’autre.

Se résorber.

Que se passe-t-il lorsque j’accepte la totalité de l’expérience de la respiration ? J’expérimente que je ne respire pas, mais que quelque chose expire et inspire. J’expérimente que quelque chose ne respire pas, mais que quelque chose SE respire. J’expérimente qu’en même temps que quelque chose s’inspire, la même chose s’expire. Et qu’en même temps que quelque chose s’expire, quelque chose s’inspire. J’expérimente que la respiration n’est pas seulement pulmonaire. Et quelque chose de ce JE que j’emploie se questionne en profondeur.

Que se passe-t-il lorsque j’accepte la totalité d’une expérience traumatisante ? Lorsque j’accepte la totalité de l’expérience de la vie sur Terre ? Lorsque j’accepte la totalité de la réalité ?

J’aime la totalité de mon existence, j’aime toutes les expériences qui l’ont composée, j’aime. Les regards que j’ai posés sur toutes ces expériences disparaissent, il ne reste plus que « ma » vie. « Ma » vie disparaît, il ne reste plus que LA vie. Il ne reste plus que l’amour, il ne reste plus que la gratitude. Il ne reste plus que la grâce. 

Le traumatisme se résorbe, l’expérience de l’amour qui était là aussi s’invite et s’impose. 

Il est vu que lorsque je résiste, je dis non. Lorsque je dis non, c’est un non qui se croit sélectif, et qui en réalité est total. Lorsque je dis non, je dis non aussi à l’expérience de l’amour qui est toujours là mais qui n’est pas perçu au premier plan.  

Je dis non la plupart du temps. Mais lorsque je dis oui, je dis oui.

Ces 11 et 12 novembre, je vous invite à emprunter les Constellations pour partir d’un « non » que vous avez dit et arriver au « oui ». Arriver au silence qui s’impose lorsqu’on accepte la totalité de l’expérience.

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