Il n’y a que sur notre magnifique planète que nous pouvons expérimenter la filiation, le fait d’être issu(e) d’un père et d’une mère, d’avoir donné naissance à un autre être humain… Car, bien sûr, il n’y a pas de « fils/fille de… », de « mère/père de… »en dehors de notre incarnation. Il n’y que sur cette Terre que nous pouvons donc expérimenter cet amour indéfectible, ce lien cellulaire. C’est donc aussi sur cette Terre que nous pouvons invoquer tous nos ancêtres pour nous soutenir.
Il n’y a donc qu’ici et maintenant que nous pouvons en expérimenter la force, dans tous ses aspects, y compris le soutien et la motivation à réaliser ce que notre coeur souhaite manifester… : manifester notre liberté ; celle qui me fait dire « je suis libre, parce que je suis libre », et plus simplement « je suis, parce que je suis ».
Car c’est bien la raison de notre incarnation : exprimer et manifester notre singularité, notre sagesse, cette façon si particulière et intime qu’à la Vie de nous faire vivre, avec cette tranquille liberté et cette douce assurance que c’est en réalisant notre destin que nous échappons à la fatalité.
Il est un chemin qui cherche à se réaliser en nous, certains l’appellent notre « mission de vie », d’autres « libération », peu importe le nom que vous lui donnez. Nos ancêtres peuvent être d’un soutien solide et inconditionnel à la réalisation de notre mission de vie, autant que la lune, le soleil, les étoiles, la nuit, la solitude, les arbres, les prières du coeur, l’amour, les lectures, les joies, les découvertes, les curiosités satisfaites, les souffrances aussi.
Il est possible de se sentir soutenu(e) par la Vie entière. C’est cette grande réconciliation innocente que nous explorons dans les constellations familiales, outil parmi tant d’autres d’extériorisation de notre intériorité – comme on retourne un gant, de jaillissement de nos talents – comme une source abondante et éternelle. Car le passé n’existe pas, et ce qui est fait peut, dans un espace – temps différent, être réparé sans être annulé. C’est grâce à ces réparations que nos résistances trouvent le chemin de l’effondrement, laissant place à la souplesse créative et enthousiaste, propice à un processus homéostatique harmonieux constant.